L’histoire de Michal

Michal à 45 ans et vit en Israël. Mariée et mère de quatre enfants, elle est guide touristique de profession et amoureuse de la nature dans l’âme. Le 12 septembre 2018, on lui diagnostique une maladie du motoneurone, une maladie progressive du système nerveux qui affecte les cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière, entraînant une perte de contrôle musculaire et une paralysie. Elle raconte comment elle s’est adaptée dans un témoignage sincère.

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L'histoire de Michal

Je m’appelle Michal Yadgar, j’ai 45 ans, je suis mariée et mère de quatre merveilleux enfants. Nous vivons dans un petit village, je suis guide touristique de profession et amoureuse de la nature dans l’âme.

Le 12 septembre 2018, on m’a diagnostiqué une maladie du motoneurone, une maladie progressive du système nerveux qui affecte les cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière, entraînant une perte de contrôle musculaire et une paralysie. Ma maladie m’a obligé à m’adapter à un rythme inimaginable. Je suis par nature douée pour l’adaptation, habituée aux défis et prenant plaisir aux situations qui évoluent rapidement. Mais là, il m’a fallu un certain temps (au moins deux ans), pour parvenir à maîtriser l’écart entre ma détérioration physique et la construction d’une routine. Pour me rappeler ce qui est important pour moi dans la vie et ce qui favorise mon bien-être, et pour trouver un moyen de satisfaire ces désirs.

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"Allez voir comme c'est beau"

Mes enfants sont sans aucun doute la partie la plus importante de ma vie, mais l’expression de ma créativité et la satisfaction de ma curiosité me manquaient, j’avais besoin d’air frais et de mouvement – j’ai donc tenté quelques voyages. La frustration était partout. Nous allions en voiture jusqu’au bout du chemin accessible et ma famille continuait à partir de là sans moi. Je leur disais « Allez voir comme c’est beau », tandis que je restais derrière, essayant d’imaginer ce qu’ils voyaient et vivaient ensemble…

Puis j’ai acheté un moteur pour mon fauteuil roulant et je suis partie pour un petit voyage sur un chemin de ferme. Le fauteuil roulant a failli se casser. Nous avons terminé le voyage épuisés et soulagés de ne pas avoir eu à appeler une équipe de secours. Cette période, pendant laquelle je ne possédais pas encore de fauteuil roulant adapté, comme le fauteuil roulant « Hippocampe », m’a semblé interminable.

Depuis que j’ai trouvé une solution avec « Vipamat », j’ai cessé d’abandonner. Une fois par semaine, je pars explorer et redécouvrir la beauté de la nature, passant de fleurs en fleurs, profitant de l’eau fraîche qui ruisselle et des vues imprenables sur certains paysages. Mes voyages hebdomadaires sont des jours remplis d’expériences et d’apprentissage, des jours de bonheur et de santé mentale.

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